Passages de Maurice Henri à la Galerie Assomption
2016-05-04 00:00:00
La Galerie Assomption accueille, en mai et juin, l’exposition de Maurice Henri, Passages. Le photographe néo-brunswickois bien connu y présente une cinquantaine de clichés. Il s’agit de sa troisième présence à la Galerie Assomption.
« Mon appareil photo est ma voix. Je mets en valeur le moment où je peux voir, capter et sentir l’esprit de mes sujets dans leur regard », affirme monsieur Henri. Passages se veut donc une représentation, une expression des gens qu’il a croisés lors de ses nombreux périples dans le monde, entre 2010 et 2014.
Cette exposition présente des gens dans leur environnement quotidien, au sein de leurs conditions de vie. Passages vise à faire aimer la photographie de rue et à modifier la perception que nous avons des différentes cultures et multiples modes de vie dans le monde. « Ma mission est de réunir les cœurs et les esprits des visiteurs afin de leur permettre de comprendre les valeurs et l’affirmation de soi qui varient d’un peuple à l’autre. Je veux susciter une réflexion sur les réalités du monde et leurs diversités », précise Maurice Henri.
Sa collection documente la vie des femmes et des hommes et leurs interactions, dans leur propre environnement. Des rues mouvementées des grandes villes aux rues tranquilles des villages, ses photographies présentent des thèmes liés aux milieux de vie dans lesquels ses divers acteurs évoluent. « Ce sont des parcelles de vie, de brefs instants, des histoires saisis par l’œil du photographe. Si leur moment est éphémère, leur représentation en est éternelle. Je recherche l’émotion et tente d’établir un lien entre mes sujets, mon message et mon auditoire », déclare monsieur Henri.
Originaire de Moncton, Maurice Henri pratique son art depuis 1989. Sa technique consiste à utiliser des appareils photo qui sont discrets et compacts, donc qui n’intimident pas ses sujets, afin de pouvoir capter des photos marquantes qui traduisent l’authenticité du moment. Comme Henri Cartier-Bresson, il tente de saisir la vie et la culture des gens dans un « moment décisif ». « Je prends plaisir à photographier des gens, des rues, des paysages, la nature, l’architecture et l’abstrait. Bref, tout ce qui captive mon imagination », de conclure Maurice Henri.